lundi 28 mai 2012

Test Max Payne 3


Ne vous fiez pas aux apparences, Max n'est pas en vacance!

Dans le fabuleux monde du jeux vidéo, il y a deux sortes de héro. D’un côté celui qui a du bol, et de l’autre celui qui a pour habitude d’en prendre plein la tête, qui passe son temps à prendre des coups, qui tombe et généralement se blesse, qui ne cesse de serrer les dents et de grimacer sous une pluie ardente de balle qui sifflent au dessus de sa tête. Vous l’aurez surement compris, Max Payne fait partit de cette deuxième catégorie. Dès le premier opus développé par le très talentueux studio Remedy (qui c’est d’ailleurs fait connaitre avec cette licence) le jeux avait su attirer l’œil notamment grâce à une invention prestigieuse, que l’on retrouve aujourd’hui un peu partout, le bullet time. Toujours présent lors du second opus sortit en 2004, il était absolument essentiel de retrouver cet aspect dans ce troisième opus, qui contrairement aux deux premiers, est développé par le studio Rockstar. Si beaucoup de joueurs se disaient satisfaits de ce choix, aux vus des productions du studios tels que GTA ou Read Dead Rédemption, les fans de Max Payne pouvaient se montrer réticents, en se demandant si le studio allait comprendre l’univers noir de Max, et le transmettre correctement. Autant lever le voile tout de suite, Rockstar a fait un travail magnifique, et l’expérience vécu dans ce troisième opus est de la même trempe que les deux précédents volets.

Certains chapitres vous replongent dans les méandres de New-York


On retrouve donc notre ami Max au Brésil, affecté en tant que garde du corps chargé de protéger une famille richissime dans les entrailles de Sao Paulo. Dès le départ, on retrouve l’ambiance de Max Payne. Bien que cette fois-ci le soleil plane haut dans le ciel, il n’en reste pas moins que Max vit un cauchemar éveillé. Porté sur la boisson et devenu accro aux antalgiques (Je trouve l’idée juste excellente en passant.) Max passe ses nuits et ses journées complètement ivre, recassant le passé douloureux qu’il porte sur ses épaules. Alors que Max fait de son mieux pour supporter le quotidien des fiestas brésiliennes, et que tout autour de lui, la misère des favelas marque le contraste entre riches et pauvres, les choses vont déraper, et Max va très vite devoir ressortir ses flingues. Je préfère ne pas vous en dire d’avantage sur le scénario pour ne rien vous spoiler, mais sachez que de nombreux flash-back jouables dans lesquels vous arpenteraient les rues de New-York serviront de transition au fait que Max se retrouve au brésil, avec une chemise hawaïenne de très mauvais gout et la boule à zéro. Un vrai carnage, mais un pur plaisir pour le joueur.
Lors des premières phases de gameplay, ont s’aperçoit très vite que les codes de Max Payne sont conservés. Max se déplace toujours de la même façon (toujours avec lenteur) mais bien entendu les animations ont étaient retravaillées, et autant dire que le résultat et époustouflant. Lorsque Max se retrouve encerclé par des ennemis et que vous choisissez de bondir, cela active le bullet time (ralentit pour les trolls  -_-). En plus de vous permettre de faire preuve d’une précision chirurgicale, vous pourrez admirer les animations de Max, pouvant bouger de manière extrêmement naturel à 360 degrés autour de lui. Le plaisir que procure les enchainements possibles est alors décuplé et l’expérience se vit avec énormément de plaisirs. De même pour les ennemis. Si vous vous mettez à cribler de balles un adversaire, vous risquez d’être agréablement surpris de le voir vibrer au rythme des balles qu’il recevra telle une chorégraphie de la mort qui tue tout (désolé j’ai pas trouvé mieux). D’autant plus que l’aspect graphique, sans être absolument énorme, reste extrêmement jolie, les textures sont fines, les bugs de collisions rares, mais présents, et la bande son qui englobe le tout est remarquable. Le bruit des balles, les musiques oppressantes, le cri des ennemis et même les répliques de Max en temps réel, comme s’il racontait une histoire. Alan Wake doit surement y être pour quelque chose d’ailleurs, étant donné que les deux premiers opus se vivaient plutôt sous la forme de BD animés.

Le passé torturé de Max est loin d'être mit de côté.


Le jeu comporte en tout 14 chapitres, pour une durée de vie d’environ dix à douze heures. Mais la réjouabilitée est grande, tout d’abord avec la présence du mode Arcade, qui vous propose de refaire le jeu en faisant le meilleur score possible, ou encore le mode New-York Minute, qui consiste à refaire le jeu avec un temps limité,  et ou chaque tir vous donnera à chaque fois un peu plus de temps. Mais le plus important reste la partie multijoueur. Rockstar à mis en place pour la première fois dans Max Payne un mode multijoueur, et qui plus est de qualité. Mieux, le studio à réussi à introduire la fonction de bullet time en temps réel. L’idée est ingénieuse, lorsque vous activez votre bullet time, vous ne ralentissez le temps que pour les alliés ou ennemis présents dans votre champ de vision. Ainsi les gunfights restes extrêmement dynamiques et le plaisir intact. Nous avons donc des modes classiques tel que le deathmatch en équipe, le match à mort, et d’autres plus originaux, comme le mode Payne Maximal. Dans ce mode, deux joueurs incarnent Max et son ami Passos, et doivent tenir contre le reste des joueurs. Pour ce faire, ils disposent bien entendu d’avantages tels que des antidouleurs et des armes destructrices. Lorsque l’un des joueurs tue soit Max soit Passos, il endosse à son tour le rôle du héro et doit à son tour tenter de survivre. Un autre mode appelé Guerre des Gangs vous permettra de mélanger différents objectifs jusqu’à la victoire finale en 8 contre 8. Enfin, notons également la possibilité de créer et rejoindre des gangs, ce qui ajoute une dimension communautaire intéressante, de même que le fait de pouvoir engranger des points d’XP pour soi-même ou son équipe, de personnaliser ses armes, tenues ou encore aptitudes spéciales, bref, que du lourd, du très très lourd.

Note : 17/20

Le multijoueur pourrait en surprendre plus d'un.


3 commentaires:

  1. Du grand Rockstar...à acheter les yeux fermés, si ce n'est déjà fait!

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  2. fuck you!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  3. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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